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samedi 6 novembre 2021

LE MASQUE ET LA PLUME

 La section Littérature n'existant encore pas au sein du CHU je viens vous faire part d'une naissance :
Benoit vient de publier son deuxième ouvrage.
Si le quatrième de couverture retranscrit ci-dessous vous plait vous pourrez trouver ce roman en cliquant sur les liens suivants:

Tout commence par un cruel fait divers, comme notre monde en produit chaque jour avec une indécente banalité : un père (médecin) bien sous tous rapports massacre femme et enfants avant de se suicider. Dans un premier temps, l’enquête officielle s’oriente vers les effets secondaires d’un médicament que prenait le médecin. Cette version des faits, « mécaniste » mais socialement acceptable, ne convainc pas un journaliste de la PQR et une professeure d’université. Seulement méfiants et épris d’exigence ? Complices ?

Tous deux se lancent dans une contrenquête au cours de laquelle ils tentent de faire émerger d’autres causes à ce geste incompréhensible. Celle-ci creuse le processus du suicide. L’enquête est classée « sans suite » ; nombre de responsabilités sont pourtant pointées. Le journaliste publie.

Dès lors, les acteurs désignés développent de multiples de stratégies, parfois convergentes, pour en circonscrire les effets et pour se dédouaner : l’enjeu n’est pas mince ! L’Église, l’Université, un laboratoire pharmaceutique, un parti politique. Un ensemble de manœuvres d’encerclement et de tentatives de soumissions sont déployées à l’encontre des contrevenants des ordres établis. Par où se trouve la sortie ?

Quels sont les ressorts de la violence institutionnelle ? Comment chemine-t-on vers le suicide ? Le récit illustre la complexité des interactions pouvant enchainer les personnes, ainsi que la neutralité apparente des sollicitations impliquant qu’on accepte d’y répondre sans discerner ce qui se trame à l’insu de notre liberté. On y voit aussi se déployer la férocité de certaines passions, comme le pouvoir sur autrui, la préservation des intérêts propres, l’indifférence à ce qu’on inflige aux autres… tandis que demeure la souffrance silencieuse des petits qui ne savent/peuvent pas se défendre.



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