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ATELIER NUTRITION

Nutrition et harmonie posturale

Stéphane Delage, diététicien spécialiste de micro nutrition qui s’occupe des
sportifs de haut niveau depuis des années, nous présente la partie concernant
l’alimentation et l’optimisation de la récupération.
L’intestin se révèle souvent le maillon faible du sportif. La question est
« comment je peux changer mon alimentation pour supprimer mes problèmes? »
L’acidité du corps fait le lit de l’inflammation.
La muqueuse de l’intestin est responsable à 70/80% de l’immunité de notre
corps et l’intérieur de l’intestin contient notre précieux micro-biote ensemble de
micro-organismes: bactéries, virus, champignons…) propre à chacun.
Une alimentation déséquilibrée, le stress chronique, la prise de médicaments ou
une hydratation insuffisante fragilisent la muqueuse en « cassant » le ciment qui
unit les cellules entre elles et laissent passer des bactéries dans le sang.

Lors d’une hydratation insuffisante, le flux sanguin peut être réduit de 20 à 90%
et entraîne une ischémie (privation d’oxygène dans les tissus et donc risque de
nécrose). Lors de l’effort, le sang est dirigé préférentiellement vers les muscles, la
peau et le cerveau. L’intestin est le dernier servi. Les conséquences se traduisent
par des vomissements et de la diarrhée.
Et le risque augmente avec une température extérieure élevée et un manque
d’apport d’eau.
L’intestin totalement déshydraté ne peut plus rien manger. Le traitement
immédiat, c’est le repos.
L’intestin est à nouveau perfusé. Mais en même temps, il y a un largage massif
de radicaux libres dans le sang qui viennent fragiliser la muqueuse intestinale. La
capacité antioxydante étant limitée, la muqueuse altérée laissent passer les
toxines, virus et bactéries dans le sang (et assimile moins bien les bons
nutriments). Ce phénomène enclenche l’activation de lymphocytes pour combattre
les désordres immunitaires.
Cette immunité qui peut être inefficace ou au contraire exacerbée, couplée à une
inflammation, entraîne des réactions cutanées, des ballonnements, des tendinites
chroniques, une inflammation chronique…On s’encrasse!
Répétés, ces désordres sont l’origine de maladie auto immune comme le
syndrome du colon irritable, les douleurs musculaires et articulaires, la
spondylarthrite, la fibromyalgie…
Le foie est un des organes de élimination du corps. En cas de surcharge, il se
manifeste par une langue pâteuse au réveil, voire une haleine à décoller le papier
peint, des maux de tête, des nausées, des coups de pompe, un odorat exacerbé,
une digestion difficile des graisses, un syndrome prémenstruel chez les femmes en
âge.

Les conseils
Prendre 2 jours de repos complet par semaine pour cicatriser la muqueuse (le
transit ralentit, l’assimilation des nutriments augmente)
Eviter certains aliments: le gluten ( provoque une hyperperméabilité de la
muqueuse), tous les produits laitiers dont les protéines (caséine) génèrent des
allergies.
Prendre: - du bon gras, des omégas 3, c a d 2 à 3 cuillères d’huiles bio (noix,
poissons gras, olive, colza) qui reconstituent les cellules des membranes
- des antioxydants (fruits, légumes, curcuma…)
- des probiotiques (restaurent les fonctions), des prébiotiques (= des
fibres), de la glutamine (viande, oeufs, poisson) qui régénère les cellules (vivent 3 à
5 jours)
- consommer de la boisson énergétique pendant l’effort, en
entraînement et en compétition. L’eau plate ne réhydrate pas et peut entrainer de
l’hyponatrémie (manque de sel) et de graves désordres cérébraux. Il faut des
solutés dans l’eau.
Stéphane conseille la boisson Ergysport effort (label antidopage)
- apport énergétique pour les muscles et l’intestin
- apport d’acides aminés (pour l’épargne musculaire)
- optimise l’hydratation
- limite la production de cortisol (hormone du stress)
- limite la dépression immunitaire suite à l’effort
Attention à la consommation de sucres pendant l’effort: seulement 20 à 30 gr
sont assimilables. Il vaut mieux sous-doser les boissons énergétiques que surdoses.
Et surtout ne pas attendre la déshydratation sinon on ne peut plus rien
assimiler.

Production d’acidité chez le coureur
- par un excès de protéines
- Un excès de sucres (raffinés, plats cuisinés avec additifs)
- L’alcool
- Apport insuffisant de fruits et légumes
- Une hydratation insuffisante
- Un effort trop intense ou trop répété
- Le stress et un mauvais sommeil
- Les dysbioses (ex: la candidose)
Plusieurs systèmes sont à l’oeuvre pour corriger cette acidité: les tampons
sanguins, les poumons avec la respiration (en augmentant la fréquence
respiratoire) et les reins ( libèrent des bicarbonates, éliminent des minéraux)
Les signes d’un organisme en acidité (le pH neutre est de 7,2) se traduisent par:
- de la fatigue
- de la frilosité
- de la nervosité et de l’irritabilité
- des gencives sensibles
- des douleurs et des remontées gastriques
- de l’urine et de la sueur acide
- une chutée cheveux et des cheveux ternes
- des ongles striés et mous
- des douleurs musculaires
- de l’arthrose et de l’arthrite
- des tendinites chroniques

Conseils
Favoriser des aliments alcalinisants: légumes, fruits, pomme de terre, châtaigne,
banane, amandes, fruits secs
On peut retrouver l’indice PRAL des aliments sur internet et connaître ainsi leur
nature acidifiante ou alcalinisante après ingestion
Après la compétition, attendre la reperfusion de l’intestin avant de manger. Ne
vous jetez pas sur le buffet!
Réhydratez l’intestin avec 300 à 500 ml de boisson de récupération de préférence
La 2° heure: banane, barres céréales, amandes
Les 2 heures suivantes: féculents, protéines, végétaux, corps gras +/- dessert
plaisir
Ergysport récupération: neutralisation de l’acidité et protection ostéoarticulaire (se
fait pendant la nuit. 2 gelules au coucher. Ou à prendre en cas de crampe)
Il existe une fenêtre métabolique et protéique qui suit l’effort. Sa durée est variable
(une heure environ). La capacité de resynthèse du glycogène (carburant du
muscle) est optimal d’où l’intérêt de consommer des acides aminés pour refaire les
muscles
Pour plus de renseignements sur les produits: ergysport.com
Julien Loubrie, kiné ostéopathe, et Alexandre Sachot, podologue, se sont
associés pour nous présenter une réflexion sur l’harmonie posturale.
Pour cela, le premier concept est celui de chaînes musculaires existantes dans le
corps. C’est un ensemble de muscles et de fascias reliés les uns aux autres. Il en
existe 6 (PM: postéromédiale, PA: postéroantérieure, AP: antéropostérieure, AM:
anréromédiale, PL: postérolatérale, AL: antérolatérale)
L’autre concept évoqué est celui de préférences motrices propres à chacun. En
fonction, de notre personnalité, on utiliserait de préférence une chaîne musculaire
plus qu’une autre (typologie jungienne/ travaux de Briggs et Myer). Ces
préférences se seraient construites dès l’enfance avec notre vague de
conscientisation.
Cela donnerait par exemple pour la morphologie AL, une attitude de réserve, de
repli sur soi, un sens de l’analyse
Ce serait des coureurs d’endurance, avec un faux pied plat
La morphologie PL, une extraversion, de la dispersion, un schéma de course
aérien
La morphologie AM, un besoin d’affect, un schéma de course terrien
De là, l’évocation des deux types de coureur chère à Cyril Gindre (volodalen.com):
L’aérien et le terrien
Alexandre a expliqué l’intérêt de bien choisir sa chaussure (drop/stac/épaisseur de
la semelle) en fonction de ses caractéristiques de coureur. Il a développé une fiche
conseil avec le magasin RunStore de Bordeaux

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